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Le grand Arnaud
23 décembre 2016

Le besoin d'une stratégie spatiale européenne

Le besoin d’une stratégie spatiale européenne, qui ne consiste pas simplement en une juxtaposition de programmes, se fait donc aujourd’hui sentir. Les deux principaux axes de coopération internationale La poursuite de la coopération « historique » avec les États-Unis est possible sur la Station spatiale internationale (ISS), Une coopération avec la Russie est également envisageable autour du lanceur Soyouz au Centre Spatial guyanais (détails dans le document distribué : Les enjeux internationaux d’Arianespace).État de la concurrence internationale Sur les lanceurs, il y a actuellement une compétition avec la Russie (le lanceur Proton concurrence ceux d’Arianespace) et bientôt avec la Chine et l’Inde. Sur les satellites, Arianespace est en compétition avec les États-Unis, et, depuis peu, avec le Japon, qui a décidé de se lancer dans l’exportation de satellites et gagne de plus en plus de marchés à l’international, à l’image des récents contrats pour la construction de deux satellites en Turquie. À plus long terme, Arianespace sera également confrontée à la concurrence de la Russie et de la Chine sur ces produits. De nouveaux entrants américains (les sociétés privées Space X et Orbital) pourraient également tirer leur épingle du jeu, mais n’animent pas aujourd’hui une véritable compétition. Forces et faiblesses de l’Union européenne Les programmes européens (Ariane, ISS, Galileo) peuvent être considérés comme des atouts, tout comme l’industrie européenne, dont l’efficacité lui a permis de mener à bien des projets complexes, à l’instar de l’ Automated Transfer Vehicle (ATV) de l’ESA. En revanche, le caractère diffus du soutien politique et l’absence de véritable stratégie spatiale communautaire, contrairement aux pays émergents, font partie des faiblesses de l’Union. Interrogé par Albrecht Wagner sur les implications de la Loi française sur les opérations spatiales en vigueur depuis le 10 décembre 2010, Jean-Yves Le Gall répond qu’Arianespace travaillait déjà avec des processus correspondant aux obligations que la loi a codifiées. Il estime qu’elle a néanmoins le mérite de donner un cadre réglementaire à l’activité dans le domaine spatial, qui en était jusqu’ici dépourvue. Source: Vol Fouga Magister

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